Par Jean-Michel Bale, Adeline Bommart, Thierry Guilbert et Dominique Riou

Quatre artistes photographes de l’association « Artistes à Meudon » exposent leurs œuvres à l’espace culturel Robert-Doisneau.

Jean-Michel Bale
Depuis de longues années Jean-Michel Bale développe sa curiosité pour l’image en tant que photographe autodidacte. La nature et la musique sont d’importantes sources d’inspiration, mais pas seulement… L’esprit toujours focalisé sur la composition et sur la lumière qui sculpte et façonne les visages, les objets et les matières. Jean-Michel Bale aime reproduire la réalité au travers d’une abstraction poétique où la sensibilité et la rigueur forment un couple original.

Adeline Bommart
Les photographies d’Adeline Bommart racontent l’évolution des paysages et des lieux. Souvent imperceptibles dans la durée, ces territoires se transforment, offrant au fil du temps une autre identité, parfois loin de leur première fonction. Jouant avec la lumière, elle enregistre le passage du temps et des hommes, montrant la singularité de ces espaces. Chaque site est une rencontre et une nouvelle histoire. Son discours n’est en rien nostalgique, il se veut le reflet de ce qui est là, dans le présent en attente d’un devenir qui à nouveau sera remanié selon les besoins du monde actuel.

Thierry Guilbert
Thierry est inlassablement à l’affût de ces mille petits riens et de ces moments fugaces qui font les délices du quotidien et dont il garde la mémoire dans ses photographies. Ses pas ne pouvaient que le conduire au hangar Y, joyau discret du patrimoine meudonnais, qui se révéla à lui non comme un lieu à l’abandon, mais comme le théâtre émouvant de lumières changeantes et sans cesse renouvelées : une promesse de jours enchanteurs, comme celui de cette rencontre avec un couple de danseurs, s’emparant de ce lieu unique, jouant de ses espaces et de sa lumière incomparable.

Dominique Riou
Photographe amateur éclairé de longue date, ce n’est que récemment que Dominique Riou a entamé une véritable démarche photographique artistique. Son regard aime à assembler les formes, les lumières et les couleurs dans un unique cliché pris au débotté. Il est particulièrement attiré par les surfaces de toutes sortes, lorsque l’éclairage révèle leurs grains, leurs bosses et leurs écailles. Son travail actuel consiste à saisir ainsi des parcelles d’ambiance sur de vieux murs ou sur des graphes et à tenter d’en réinventer une image, un récit. A partir d’une prise de vues toujours limitée à 5-6 clichés format carré en gros plan, il assemble quatre photos, sans retouche ni recadrage.

Exposition du 6 septembre au 6 novembre
Entrée libre aux horaires d’ouverture